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27 novembre 2005

Sun Java Studio Enterprise Technology Preview Release

La Technology Preview Release (TPR) de la nouvelle version de l'IDE Java Studio Enterprise de Sun Microsystems est disponible en téléchargement.

Parmi les nouveautés, la présence du moteur BPEL PXE de Fivesight, celui-là même qui est intégré dans l'ESB ServiceMix sous forme d'un composant JBI. Celui-ci est accompagné d'un nouvel éditeur de processus.

Le guide utilisateur de ces outils est disponible ici.

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To SOAP or not to SOAP ?

Certains, à l'image de cette news d'Alexander Anaviev, semblent encore se poser la question de l'utilisation du protocole SOAP du W3C pour mettre en oeuvre des services Web.

La question ne se pose pas sous l'angle de "sérieux" ou pas. Celle-ci doit plutôt être évaluée sur le plan de la composition de services Web et de l'orchestration de ceux-ci dans un processus (ou service Web) de granularité plus importante.

Tant que le service Web est simple, ou contrôlé de bout en bout par le même éditeur, l'utilisation de SOAP n'est pas nécessaire. Comme le signale Alexander, la description WSDL du service Web en question peut uniquement spécifier une liaison (binding) vers le protocole HTTP pour accéder au service et ne pas imposer une liaison vers le protocole SOAP.

En revanche, dès que le service Web est plus complexe, ou bien est construit par composition de plusieurs services Web de granularité plus fine, la question doit être posée et l'usage de SOAP peut s'avérer obligatoire dans la grande majorité des cas.

A partir du moment ou l'interaction entre le client et le serveur est asynchrone (ce point peut être contourné par la mise en oeuvre du pattern Ajax en liaison HTTP), que les traitements du processus doivent être entièrement ou partiellement transactionnés, que la sécurité doit être assurée de bout en bout (y compris en relation avec des prestataires de services Web en extranet ou internet), l'usage du protocole SOAP devient incontournable car ces concepts n'existent pas dans le style architectural orienté-ressources du Web.

La mise en oeuvre de ces fonctionnalités d'infrastructure passe par l'utilisation d'en-têtes SOAP particuliers spécifiques à chacune des problématiques d'infrastructure à prendre en compte.

Le schéma ci-dessous, extrait du document "Secure, Reliable, Transacted Web Services: Architecture and Composition" publié conjointement par IBM et Microsoft en septembre 2003, illustre parfaitement cette question.


Dans ce contexte de gestion d'infrastructure, il devient nécessaire de prendre en charge l'une ou l'autre (ou l'intégralité) des problématiques suivantes :
  • le routage et l'adressage des messages (spécification WS-Addressing du W3C) ;
  • l'échange fiable des messages entre services Web (spécification WS-ReliableMessaging) ;
  • la coordination entre services Web (spécification WS-Coordination) ;
  • la gestion des transactions courtes (WS-AtomicTransaction) ou longues (WS-BusinessActivity) ;
  • la gestion de la sécurité (framework WS-Security).
Un dernier point mérite d'être souligné : afin d'assurer l'interopérabilité des services Web, le style d'échange RPC ne doit plus être utilisé comme le recommande le profil de base v1.1 de l'organisation WS-I. Seul le style d'échange Document peut être utilisé, ce qui explique que celui-ci s'étend rapidement maintenant au détriment du style RPC.

Qu'en conclure ? En pratique, les deux styles d'architecture (orientée-ressources et orientée-services) ne s'opposent pas, mais sont complémentaires. Les caractéristiques des services Web considérés doivent piloter le choix. Un service Web tel que Google Maps est simple (fonctionnement en consultation uniquement, contrôle total par l'éditeur, pas de composition de services Web, ...) : dans ce cadre, l'usage de SOAP n'apporte rien. En revanche, un service Web de réservation en ligne, utilisant les services de centrales de réservation prestataires de services (réservations aériennes, hôtelières, automobiles, ...), aura besoin de s'appuyer sur des services d'infrastructure et devra nécessairement mettre en oeuvre le protocole SOAP avec ses partenaires. Cependant, l'interaction entre l'utilisateur et le service Web de réservation en ligne pourra éventuellement être réalisée via une liaison HTTP sans utilisation de SOAP.

De mon point de vue, dans le cadre de services qui mettent en oeuvre une interaction homme-machine (type Web 2.0) ou machine-machine simple, le choix du protocole doit être laissé aux utilisateurs, comme le font certains nouveaux services tels que Flikr (REST, SOAP ou XML-RPC) par exemple. Dans le cadre d'interactions homme-machine ou machine-machine plus complexes, la question ne se pose plus et l'utilisation de moteurs SOAP devient impérative.

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24 novembre 2005

Really Simple Sharing

Microsoft travaille actuellement sur une extension de RSS, nommée "Simple Sharing Extensions" (SSE), autorisant une synchronisation RSS bidirectionnelle. Ray Ozzie décrit dans son nouveau blog la démarche ayant conduit à cette réalisation (synchronisation de calendriers). Sur une suggestion de Dave Winer, l'implémentation de SSE a été adaptée pour permettre la synchronisation entre listes OPML.

La spécification (version 0.9) est accessible ici et est accompagnée d'une FAQ. La spécification est disponible sous licence Creative Commons.

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23 novembre 2005

RSS - Crossing into the Mainstream

Yahoo! a publié le mois dernier une étude, réalisée en ligne auprès de 4038 internautes par Ipsos U.S, et dont l'objectif consiste à analyser le niveau de connaissance de RSS et du podcasting par ces usagers du réseau, leur profil sociologique, les outils qu'ils utilisent, les informations qu'ils consultent de préférence, la satisfaction qu'ils retirent de leurs expériences, la manière selon laquelle ils recherchent leurs sources d'information, ...

La consultation de ce rapport est instructive : on y apprend par exemple que 27% des internautes apprécient l'usage des news RSS, alors que seuls 4% sont conscients de l'existence de cette technologie ! De même, parmi les internautes connaissant RSS, le nombre de liens souscrits est en moyenne de 6,6 et le temps passé par ces mêmes internautes à consulter les news publiées par ces liens souscrits est en moyenne de 4,1 heures par semaine. Les sites RSS les plus utilisés par les internautes inconscients de RSS sont My Yahoo! (72%), suivi de My MSN (41%). Les utilisateurs U.S sont essentiellement des hommes (71%), jeunes (50% dans la tranche d'âge 18-34) et dont le revenu (hommes et femmes, toutes tranches d'âge confondues) est supérieur à la moyenne (74 116$ pour une moyenne de 62 655$).

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21 novembre 2005

W3C Feed Validation Service

Le W3C vient de mettre en ligne un outil de validation de la syntaxe de sources RSS ou Atom. Celui-ci fonctionne soit par saisie de l'URL de la source, soit par copier/coller du contenu de la source.

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11 novembre 2005

Microsoft à la veille d'une nouvelle réorientation stratégique ?

Dave Winer publie ici le mail de Bill Gates (daté du 30 octobre), ainsi que le mémo associé de Ray Ozzie (daté du 28 octobre), qui sont à l'origine d'une forte effervescence sur le Web.

La lecture de ces documents suggère que Microsoft s'apprête à prendre un nouveau virage technologique, similaire à celui qui fut pris dans les années 90 vers les technologies de l'Internet.

Cette fois, il s'agit de surfer sur la vague des services en ligne sur le réseau Internet :
"Today, the opportunity is to utilize the Internet to make software far more powerful by incorporating a services model which will simplify the work that IT departments and developers have to do while providing new capabilities."
La nouvelle direction stratégique est définie :
"We will build our strategies around Internet services and we will provide a broad set of service APIs and use them in all of our key applications."
L'environnement concurrentiel est également précisé :
"This coming "services wave" will be very disruptive. We have competitors who will seize on these approaches and challenge us ? still, the opportunity for us to lead is very clear. More than any other company, we have the vision, assets, experience, and aspirations to deliver experiences and solutions across the entire range of digital workstyle & digital lifestyle scenarios, and to do so at scale, reaching users, developers and businesses across all markets."
Et enfin, le maître d'oeuvre de la mise en place de la nouvelle stratégie est clairement désigné :
"Steve and I recently expanded Ray Ozzie's role as CTO to include leading our services strategy across all three divisions. We did this because we believe our services challenges and opportunities will impact most everything we do. Ray has long demonstrated his passion for software, and through his work at Groove he also came to realize the transformative potential for combining software and services. I've attached a memo from Ray which I feel sure we will look back on as being as critical as The Internet Tidal Wave memo was when it came out. Ray outlines the great things we and our partners can do using the Internet Services approach."
Pour mémoire, le mémo "The Internet Tidal Wave", publié en mai 1995 par Bill Gates, est à l'origine de la réorientation précédente de la stratégie de Microsoft vers les technologies de l'Internet.

Le constat est donc clair et la nouvelle stratégie est définie. Ray Ozzie est responsable de sa mise en oeuvre.

Gageons que l'année 2006 va être riche en événements du côté de Microsoft ...

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06 novembre 2005

Version finale du framework .NET 2.0 (et de WSE 3.0 ?)

La version finale du framework .NET 2.0 est maintenant disponible et téléchargeable ici (packages SDK et Redistributable x86, x64 et IA64).

A quand la version finale des Web Services Enhancements (WSE) 3.0 ? Demain, selon cet article de Paul Krill sur InfoWorld.

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Programmable Web

John Musser met en oeuvre un site Web qui permet de recenser certaines APIs de services Web (de la mouvance dite "Web 2.0"), ainsi que des références de sites Web qui les utilisent.

Par ailleurs, il est déjà l'auteur d'un site de référence dans le domaine de la gestion de projet.

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05 novembre 2005

W3C Supporters Program

Le W3C vient de lancer un programme destiné à obtenir un support financier ou en nature (matériels ou logiciels) à son fonctionnement opérationnel. Ce financement est complémentaire à celui qui est déjà assuré par les membres du W3C.

Pour l'instant, seules huit sociétés ou organisations ont contribué au programme. Seuls deux grands acteurs commerciaux ont répondu présent : Adobe et Microsoft.

Et alors, ils sont où tous les donneurs de leçons sur le respect des standards du W3C ?

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XSLT 2.0, XPath 2.0 et XQuery 1.0 en recommandations candidates

Le W3C vient d'annoncer que les spécifications XSLT 2.0, XPath 2.0 et XQuery 1.0 viennent de passer au stade de recommandations candidates.

Ces spécifications sont fréquemment utilisées dans les technologies de services Web, notamment par les moteurs d'exécution de processus métier BPEL.

Les références sont disponibles sur le site de l'activité XML du W3C.

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Après le hype autour de Ajax, voici Web 2.0 ...

Décidément, le marketing viral est toujours aussi virulent. Après l'antiquité Ajax, voici venir Web 2.0, assemblage de vieilleries présenté comme une nouveauté architecturale ... Outre le fait que la définition du concept est à géométrie très variable (on y trouve pêle-mêle Ajax, les blogs, les services Web, les réseaux sociaux, ...), on peut remarquer qu'il s'agit en pratique d'amalgamer des technologies déjà relativement anciennes pour la plupart d'entre elles. Bref, encore du vent ...

Voir ici l'avis de Clemens Vasters sur la nouveauté de la chose ou la réaction de Joël Spolsky sur le retour des "astronautes" de l'architecture.

Comme l'exprime Joël :
"The term Web 2.0 particularly bugs me. It's not a real concept. It has no meaning. It's a big, vague, nebulous cloud of pure architectural nothingness. When people use the term Web 2.0, I always feel a little bit stupider for the rest of the day."
InternetActu.net publie également un papier sur le sujet qui donne les positions de différents acteurs du Net sur le sujet.

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Simon Guest, de l'interopérabilité à l'architecture

Simon Guest, le spécialiste de l'interopérabilité des WSOA chez Microsoft, annonce que son activité va s'étendre vers l'architecture, nouvelle activité pour laquelle il est en train de constituer une équipe.

Simon a publié de nombreux documents relatifs à l'interopérabilité entre la plate-forme .NET de Microsoft et les principales plates-formes Java du marché, que ce soit notamment au niveau SOAP/WSDL, mais aussi WS-Security et plus récemment MTOM lors du JavaOne 2005 (voir ici).

Les documents publiés sont disponibles dans la section Web Services Interoperability du site MSDN, et pour certains d'entre eux dans la section plus généraliste Microsoft .NET and Java/J2EE Interoperability de MSDN.

Simon est également l'auteur d'un livre intitulé "Microsoft .NET and J2EE Interoperability Toolkit" publié chez Microsoft Press (voir référence Amazon).

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